"Salut!
Concernant la bataille de brutal beach...
Si ma mémoire est bonne tout avait commencé en 94. Nous venions d’apprendre que la mairie avait un projet délirant de construction d ’un brise lame parallèle a la plage de 110 mètres de long formant un T géant avec la digue existante juste devant le bar et le magasin,}.Projet qui aurait condamné a jamais la pratique de la planche à voile et du surf a brutal. Les travaux devant commencer quelques semaines plus tard Fred ricou pat riton et moi comencame à téléphoner a tous les gens que nous connaissions afin de réunir un maximum de signatures,j’avais entre temps obtenu un rendez-vous avec ESTEVE le maire de l’époque.
1] Rendez vous à la mairie
Fort de plusieurs milliers de signatures contre le projet, je me rends gentiment à la mairie. Après m’avoir fait attendre plus de 2 heures pour bien me faire voir qui est le boss ‘’ monsieur le maire me reçoit entoure de toute sa cour, quelques secondes plus tard il entre dans une colère noire en me disant que je ne suis qu'un guignols ainsi que tous les chevelus que je représente et pour imager ses propos me balance à la figure toutes mes pétitions et affaires. Après lui avoir rendu la politesse en lui retournant dessus son bureau en chêne massif.,Je fus obligé de me battre avec 2 flics appelle en renfort. D’entrée de jeu j’écopai donc d’une plainte pour destruction de biens publics et pour coup et blessure sur agents De la force publique . j’avais en effet cassé le nez d’un des fonctionnaires et mis le doigt dans l’œil du second qui me matraquait... En sortant menotte de son bureau je jurai au maire sur tout ce que j’avais de plus cher au monde qu’il n’arriverai jamais à faire sa digue.
2] La fronde s’organise
maître massiani {l’avocat de l’association sauvez brutal beach que j’avais créer pour l’occasion avais réussi à m’éviter la comparution directe et la prison. suite à ça et grâce au journal var matin [et sous la plume sublime de Bernard oustrieres] le combat devint politique et dépassa le cadre purement sportif. Tous les écolos socialos skateurs windsurfer surfers gauchos et autres se réunissaient tous les jours pour organiser des permanences devant la digue des surfers. A¬pres multes articles parus dans var matin et FR3,la presse nationale commença à s’intéresser au sujet, si bien que de fil en aiguille BRICE LALONDE en personne le ministre de l’écologie de l’époque nous rendis une visite très très médiatise.À partir de ce jour, la mobilisation devint énorme. Même un monsieur comme yannick noah se fendit d’un petit mot adresse a notre cher élu.
3] Le jour de gloire est arrivé
Malgré toute la mobilisation général, rien n’y fait, le maire en fait une affaire personnelle et veut arriver à ses fins . le problème c est que nous aussi en avons fait une affaire personnelle. un beau matin vers 7 heures , l’armada arrive, camions charge de blocs géants, bulldozers, voiture gyrophare et tout l’attirail pour détruire mother nature.
Nous n’étions que 4 à surveiller la plage a cet instant (7 heures du matin}avec Laurent collet nous sautons sur les 2 premiers bull qui s’engagent sur le parking, et après avoir mis quelques baffes aux 2 chauffeurs, je réussis à faucher les clefs d’un bull bloquant par la même toute progression du convoi. Dieu merci ce jour la il y avait du vent et en quelques minutes nous étions une centaine à tout avoir bloque [c’est la photo avec le bull}
Devant tant d’agitation et voulant éviter que la situation ne s’envenime le commissaire me propose un deal. » si vous rendez les clefs et si tu t’engages à calmer tout ce beau monde ,moi je m’engage à faire suspendre les travaux par le préfet et à remettre le dossier entre les mains du tribunal administratif de Nice « . Il me donne sa parole. Je lui donne la nôtre . le deal est conclu.
4/Victoire.
Nous avons gagné. Le tribunal suspend définitivement les travaux 3 ans plus tard.
Personnellement ma situation se complique le maire veut se venger et m’envoie régulièrement des flics pour me provoquer et fait déclencher 3 contrôles fiscaux par ces amis des impôts. 4 plaintes plus tard des services de police de sanary pour coups et blessures, 100 000 francs d’amende et 5 mois avec sursis.,JE décide d ;arrêter les frais {nous sommes en 98},je vends brutal, je ferme le fun bar, j’arrête le six fours fun board. En 2001 je vends mes 2 derniers buisness aloha et sport + je me casse à Hawaii…
Post-scriptum : aux nouvelles générations
J’ai toutes les coupures de presse ,les pétitions photos et autre au brusc chez moi mais désole je ne pourrai pas les transmettre à Steve avant le mois de mai puisque je vis a Hawaii maintenant.
Steve m’avait demandé d’être bref... Cette période est tellement importante pour la tribu du windsurf des annes 80 et 90 a six fours ,nous étions tellement fier d’avoir repousse les forces du mal tellement fier de notre mai 68, tellement fier de notre victoire contre les bétonneurs sauvages que je n’ai pas pu faire plus court.
Ces anciennes tribus de windsurfer vous ont transmis brutal beach et la coudou, alors les jeunes soyez vigilants , ne laissez rien passer,vous êtes les nouveaux gardiens du temple. Faites en sorte que vos fils et vos filles puissent continuer à déguster ce que mother nature a de meilleurs à nous offrir :des vagues et du vent. J’en profite pour saluer tous les vétérans qui ont participé à ce combat et j’attends avec impatience de lire vos commentaires."
ALOHA
SPEEDY
Concernant la bataille de brutal beach...
Si ma mémoire est bonne tout avait commencé en 94. Nous venions d’apprendre que la mairie avait un projet délirant de construction d ’un brise lame parallèle a la plage de 110 mètres de long formant un T géant avec la digue existante juste devant le bar et le magasin,}.Projet qui aurait condamné a jamais la pratique de la planche à voile et du surf a brutal. Les travaux devant commencer quelques semaines plus tard Fred ricou pat riton et moi comencame à téléphoner a tous les gens que nous connaissions afin de réunir un maximum de signatures,j’avais entre temps obtenu un rendez-vous avec ESTEVE le maire de l’époque.
1] Rendez vous à la mairie
Fort de plusieurs milliers de signatures contre le projet, je me rends gentiment à la mairie. Après m’avoir fait attendre plus de 2 heures pour bien me faire voir qui est le boss ‘’ monsieur le maire me reçoit entoure de toute sa cour, quelques secondes plus tard il entre dans une colère noire en me disant que je ne suis qu'un guignols ainsi que tous les chevelus que je représente et pour imager ses propos me balance à la figure toutes mes pétitions et affaires. Après lui avoir rendu la politesse en lui retournant dessus son bureau en chêne massif.,Je fus obligé de me battre avec 2 flics appelle en renfort. D’entrée de jeu j’écopai donc d’une plainte pour destruction de biens publics et pour coup et blessure sur agents De la force publique . j’avais en effet cassé le nez d’un des fonctionnaires et mis le doigt dans l’œil du second qui me matraquait... En sortant menotte de son bureau je jurai au maire sur tout ce que j’avais de plus cher au monde qu’il n’arriverai jamais à faire sa digue.
2] La fronde s’organise
maître massiani {l’avocat de l’association sauvez brutal beach que j’avais créer pour l’occasion avais réussi à m’éviter la comparution directe et la prison. suite à ça et grâce au journal var matin [et sous la plume sublime de Bernard oustrieres] le combat devint politique et dépassa le cadre purement sportif. Tous les écolos socialos skateurs windsurfer surfers gauchos et autres se réunissaient tous les jours pour organiser des permanences devant la digue des surfers. A¬pres multes articles parus dans var matin et FR3,la presse nationale commença à s’intéresser au sujet, si bien que de fil en aiguille BRICE LALONDE en personne le ministre de l’écologie de l’époque nous rendis une visite très très médiatise.À partir de ce jour, la mobilisation devint énorme. Même un monsieur comme yannick noah se fendit d’un petit mot adresse a notre cher élu.
3] Le jour de gloire est arrivé
Malgré toute la mobilisation général, rien n’y fait, le maire en fait une affaire personnelle et veut arriver à ses fins . le problème c est que nous aussi en avons fait une affaire personnelle. un beau matin vers 7 heures , l’armada arrive, camions charge de blocs géants, bulldozers, voiture gyrophare et tout l’attirail pour détruire mother nature.
Nous n’étions que 4 à surveiller la plage a cet instant (7 heures du matin}avec Laurent collet nous sautons sur les 2 premiers bull qui s’engagent sur le parking, et après avoir mis quelques baffes aux 2 chauffeurs, je réussis à faucher les clefs d’un bull bloquant par la même toute progression du convoi. Dieu merci ce jour la il y avait du vent et en quelques minutes nous étions une centaine à tout avoir bloque [c’est la photo avec le bull}
Devant tant d’agitation et voulant éviter que la situation ne s’envenime le commissaire me propose un deal. » si vous rendez les clefs et si tu t’engages à calmer tout ce beau monde ,moi je m’engage à faire suspendre les travaux par le préfet et à remettre le dossier entre les mains du tribunal administratif de Nice « . Il me donne sa parole. Je lui donne la nôtre . le deal est conclu.
4/Victoire.
Nous avons gagné. Le tribunal suspend définitivement les travaux 3 ans plus tard.
Personnellement ma situation se complique le maire veut se venger et m’envoie régulièrement des flics pour me provoquer et fait déclencher 3 contrôles fiscaux par ces amis des impôts. 4 plaintes plus tard des services de police de sanary pour coups et blessures, 100 000 francs d’amende et 5 mois avec sursis.,JE décide d ;arrêter les frais {nous sommes en 98},je vends brutal, je ferme le fun bar, j’arrête le six fours fun board. En 2001 je vends mes 2 derniers buisness aloha et sport + je me casse à Hawaii…
Post-scriptum : aux nouvelles générations
J’ai toutes les coupures de presse ,les pétitions photos et autre au brusc chez moi mais désole je ne pourrai pas les transmettre à Steve avant le mois de mai puisque je vis a Hawaii maintenant.
Steve m’avait demandé d’être bref... Cette période est tellement importante pour la tribu du windsurf des annes 80 et 90 a six fours ,nous étions tellement fier d’avoir repousse les forces du mal tellement fier de notre mai 68, tellement fier de notre victoire contre les bétonneurs sauvages que je n’ai pas pu faire plus court.
Ces anciennes tribus de windsurfer vous ont transmis brutal beach et la coudou, alors les jeunes soyez vigilants , ne laissez rien passer,vous êtes les nouveaux gardiens du temple. Faites en sorte que vos fils et vos filles puissent continuer à déguster ce que mother nature a de meilleurs à nous offrir :des vagues et du vent. J’en profite pour saluer tous les vétérans qui ont participé à ce combat et j’attends avec impatience de lire vos commentaires."
ALOHA
SPEEDY